I - Historique de la saignée


La saignée, ou Hijama en arabe , existe depuis la nuits des temps . Elle découle de la théorie des humeurs , l'une des bases de la théorie antique, mise au point par Hippocrate et Galien.

Hippocrate traitait les hémorragies utérines, les angines et l’arthrite par la hijama . Mais l'art de la saignée a connu ses heures de gloire bien avant Hippocrate au Ve siècle av. J.-C.. Au Moyen-âge, des chirurgiens (comme Badois) se spécialisèrent dans cet art du bain de sang.
Il existait 4 humeurs du corps dont le déséquilibre de l'une d'elle était la cause des maladies physiques mais aussi psychiques. Pour rééquilibre le corps, il fallait rectifier l'excès ou le défaut d’humeur, d'ou la saignée faite par ouverture d'une veine (Phlébotomie) ou l'application de sangsues sur le corps pour qu’elles sucent le sang.

 On retrouve divers ornements, tableaux et gravures ( cf : Fig 1 , 2 , 3 , 4 ) où la saignée est exercée. C'est une pratique ancestrale, que les peuples anciens pratiquaient, dont les Mayas, Aztèques, Mésopotamiens et Égyptiens. En effet, celle-ci est courante dans l’antiquité, dans l'Occident chrétien et le monde musulman ( cf Fig4).

La saignée connait son apogée au XIXe siècle et connut un grand succès au XVIIIe, elle est pratiquée par tout les médecins et chirurgiens de l’époque, pour toutes sortes de maladies. Finalement la saignée perdit de son importance, ceci par le développement de la médecine contemporaine et pourtant réapparaît : Les pollutions et les effets nocifs des médicaments a base chimique provoque des pathologies nouvelles sans solutions.